La synchronisation


La synchronisation sert à asservir à une même horloge plusieurs machines à défilement temporel: instruments MIDI ou autre, séquenceurs, magnétophones, magnétoscopes, fichiers sons, sampler, lumières,…


Il y a toujours un maître dont l’horloge interne est la référence et des esclaves qui se calent sur l’horloge donnée par le maître. Le code de synchronisation (time code) est enregistré sur une piste audio, et envoyé aux esclaves lors de la lecture.


1/ Le format FSK


Un des premiers formats de synchro était le FSK (Frequency Shift Keying), qui consistait à coucher des impulsions régulières sur une des pistes du magnétophone. Ces impulsions correspondent à du tempo. Avantage : si on accélère la bande, le tempo suit de manière analogique. Ce format n’est plus utilisé.


2/ Le format SMPTE


A l’origine destiné pour synchroniser la bande son avec les films, le SMPTE (Society of Motion Picture and Television Engineers) est aussi fréquemment utilisé que le MIDI en studio. Il se divise en heure, minute, seconde et image. Il est donc indépendant du tempo (contrairement au FSK), c’est du temps absolu, un découpage du temps en tranches comme les millimètres sur une règle.
Les formats les plus courants SMPTE sont de :


30 images par seconde pour la télé américaine
24 images par seconde pour la télé européenne (EBU)
25 images par seconde pour le cinéma.


3/ Le format MTC


Le MIDI Time Code est essentiellement une interprétation du protocole SMPTE. Il est a priori plus facile à utiliser si on ne se sert que d’instruments MIDI. Comme tous les séquenceurs calculent automatiquement les changements de tempo en temps réel, le problème de temps absolu - temps relatif ne se pose plus.

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